Fantastyck: lifestyle

Comme chaque année, les ivoiriens étaient scotchés devant leurs petits écrans ce samedi 2 juin pour ne rien rater d’un des show TV les plus célèbres : l’élection de la nouvelle ambassadrice de beauté ivoirienne. Cet événement aux allures de finale de la champion’s league déchaîne les ivoiriens sur les réseaux sociaux. Entre éloges, compliments et blagues de mauvais goût, les publications se succédaient sur les différentes plateformes pour le plus grand bonheur des fans de l’autodérision des ivoiriens.

Suy Fatem, l'audacieuse!

Suy Fatem, c’est le nom de la nouvelle miss Côte d’ivoire, une beauté venue tout droit de la région du Gbeke enfin c’est là qu’elle s’est présentée. J’ai noté chez cette jeune femme de l’audace, je dirai même beaucoup d’audace. Elle est apparue sur le podium avec des cheveux courts naturels, une première dans l’histoire de ce concours. Ce coup de poker et la grande campagne qui l’a précédée ont sûrement contribué à son sacre. Fatem fera son mandat avec ses quatres dauphines: Gbato Jemima (1ère dauphine, la miss de mon cœur), Bakayoko Lathi (2ème dauphine), Sery Mélissa (3 ème dauphine) et Kouablan Assadiya (4 ème dauphine). Un magnifique top 5 très représentatif de la diversité de la beauté ivoirienne. J’espère de tout cœur que Fatem ouvre ainsi la porte à d’autres audacieuses qui se présenteront au concours avec des coiffures originales notamment un puff afro, le même que je porte sur mon logo. #Ihaveadream

On est fatigués, on veut nouveau...

Un peu d’audace et de bonne volonté, c’est ce qui manque au comité d’organisation de ce concours qui nous sert depuis quelques années la même sauce sans goût. Assise dans la salle ce fameux samedi, j’avais une forte impression de déjà-vu durant toute la soirée. Pas de grandes surprises ni d’innovation, nous avons eu droit au même déroulé (Miss-artistes-miss) : le même Kerozen dj dansant dans son costume, les mêmes discours ennuyeux sur les avantages de l’agence emploi jeune, les mêmes robes de soirée faites par le même styliste bref… un grand changement s’impose.

Uniwax, partenaire historique.

Le seul moment que j’aimerais bien garder est le défilé de la marque UNIWAX, partenaire historique du concours Miss Côte d’Ivoire. Je me souviens encore du large sourire que j’affichais l’année dernière lors du défilé 100% masculin, quel beau moment de mode ! Cette année, les modèles féminins étaient de retour avec la collection « Nostalgies de lignes » qui se résume à des tons chauds et froids et des formes géométriques. Sur une chorégraphie qu’on a envie de prêter au défilé des miss, les mannequins nous ont présentés de belles tenues wax chics et raffinées. Une collection spéciale ramadan a clôt le défilé.

CRUSHHHHHHHH

Try something new!

"Fais preuve d’audace, sors de ta zone de confort !" C’est la phrase qui résonnait dans ma tête au moment de choisir la tenue de l’événement. Une robe signée Ibrahim Fernandez inspirée du look de Cheikha Moza, l'ex première dame du Qatar. #GoogleHerName
J’ai osé pour la première fois le foulard accompagné de grosses boucles d’oreilles et d’une mise en beauté assez sobre pour un résultat final que j’adore. J’espère qu’il vous plaît aussi.

Make-Up et attaché de foulard: Marilyne Okou

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Influenmento or not ?

En plus d’avoir réussi le pari de réunir plus de 400 acteurs du monde du digital africain, la deuxième édition des Adicom days a fait du mot « influencer », l’un des termes les plus présents sur mon fil d’actualité ces derniers temps. Amis et connaissances, twittos et facebookers discutaient autour de la définition de ce mot et des personnes qui avaient l’honneur d’être appelées « Influencers ». Pour ma part, l’avis d’un expert peut mieux éclairer notre lanterne sur cette notion. J’aimerais donc partager avec vous un bout de l’intervention de Fatou N’diaye, blogueuse sous la bannière de BlackBeautybag, lors de son panel : « Tous les blogueurs et youtubeurs ne sont pas des influenceurs, et on ne s'autoproclame pas influencers. On parle d'influence quand on peut quantifier ce qu'un blog ou youtube a pu faire dans une campagne, partenariat. » Ce qu’il faut retenir est que le nombre de followers ne permet pas automatiquement d’attribuer une étiquette d’influencer à une personne. Il faut avant tout avoir une position d’expert dans un domaine assez précis. On peut être célèbre et ne pas avoir un réel impact sur nos followers, on peut être connu et ne pas être bankable.

Wil aime Abidjan

Toujours sur mon fil, une personne faisait autant parler d’elle que le mot influencer et ses dérivés. Il s’agit de Wil Aime, « vineur » talentueux qui a réinventé le cinéma. De son intervention, j’ai retenu que son succès était dû à l’audace dont il fait preuve dans chacune de ses vidéos. Quel charisme ! Son sourire et sa sympathie naturelle m’ont fait fondre quand on s’est rencontré. Je dois vous avouer que j’ai presque tout tenté sur place pour obtenir une interview de lui sans succès. « Si je ne suis pas degba ; ça n’a qu’à me serrer ». Abidjan aime Wil, Wil aime Abidjan, les nombreux selfies de lui que nous voyons partout peuvent en témoigner. Par ailleurs, il fait son tout premier spectacle ici à babi ce jeudi 7 mars au cinéma Majestic. Pour avoir un petit résumé en images, je vous invite à suivre mes stories.

Moi … Influencer ?

J’avoue que tout ce bruit autour des influencers, m’a poussé à me poser pleins de questions sur « mon influence », des questions auxquelles je n’ai pas encore eu de réponses. En tout cas, il était marqué influencer sur mon badge ce premier mars lors de la première journée des Adicom Days. Ce fut un évènement riche en partage et en selfies où j’ai pris plaisir à échanger sur des questions qui me touchent directement en tant que blogueuse et digital manager. Quant à la cérémonie des récompenses, elle a été une petite torture pour moi #SeTiRerUneBalleDansLaTête. Grand retard, très longues allocutions, tout ce que je déteste voir à ce genre de cérémonie. La bonne ambiance m’a quand même maintenu vivante jusqu’à la fin.

On m’a aussi qualifié d’influencer, plutôt influenceuse dans le journal de l’Afrique de la chaîne France 24 où je suis intervenue. Fière ? Oui je dirai même très fière d’avoir été choisi pour ce petit moment de gloire. C’est sûrement l’une des réponses à la fameuse question que je me pose encore et encore : Suis-je une influencer ? ( Vidéo à regarder à la 11 ème minute)